Que faire après le BAC ? C’est la question qui hante tant de lycéens (plus de 800 000 lycéens en 2017).

Ceux-ci, désorientés, sont souvent contraints de choisir leur futur métier « sur catalogue ». Quant aux étudiants universitaires, ils doivent très tôt être sensibilisés aux marchés des différents secteurs où ils doivent évoluer dans le cadre de leurs recherches de stage ou d’alternance, obligés de s’habituer aux codes du marché du travail au moment de leur immersion dans le monde du travail. Et ces méthodologies de recherche sont bel et bien les points attendus par le recruteur lors de la sélection de leurs collaborateurs, quels que soient les profils. Or, à ce tournant de leurs vies, de quelle manière peut-on les accompagner au mieux dans cette initiation ?

Cette année encore, la plateforme d’admission post-bac APB, passage obligatoire des lycéens désireux de faire des études supérieures, a fait polémique. Lancée depuis 2008, la plateforme APB ne permet pas à tous les élèves de poursuivre leurs études dans la filière de leur choix. Certains doivent changer de perspective d’avenir et se cantonner à un troisième, quatrième ou cinquième choix, tout en s’interrogeant sur les conséquences pour leur avenir.

APB est le service et le site web mis en place en France par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour réguler la demande de places en première année dans l’enseignement supérieur. Cependant, l’affectation des places se fait souvent de manière algorithmique et arbitraire et laisse encore cette année plus de 65 000 bacheliers sans affectation.

De même, les étudiants poursuivent des études jalonnées de stages et alternances, et les établissements supérieurs doivent les accompagner dans cette démarche similaire à une recherche d’emploi, afin de leur offrir les outils et les codes recruteurs incontournables sur un marché fortement concurrentiel. Certains sont encadrés par leurs établissements, mais ils peuvent nécessiter d’un suivi plus spécifique et être guidés dans cette démarche, voire être mis en relation ou susciter l’intérêt individuel de professionnels du marché.

Enfin, beaucoup d’autres, fraîchement diplômés, sont livrés à eux-mêmes sans même connaître les dispositifs d’entraide ou ne savent pas quels moyens utiliser pour accéder aux recruteurs et attirer leur attention sur des segments parfois concurrentiels. « Dans la plupart des pays, et plus particulièrement en France, le taux de chômage des 15-24 ans représente plus du double du taux de chômage global », déclare la Direction de l’animation de la recherche des études des statistiques (Dares). L’Apec précise également qu’un an après l’acquisition de leur diplôme, 62% des jeunes diplômés de niveau BAC+5 ont un emploi, soit le taux le plus bas observé depuis cinq ans, alors qu’il était de 72% en 2010.

Un appui Post-Bac, études supérieures et première immersion sur le marché du travail

Anticipons dès maintenant ce positionnement.

Les élèves de première, même s’ils sont sensibilisés verbalement au processus d’APB tout au long de leur année scolaire, se trouvent assez démunis lors de leur premier trimestre de terminale quand on leur demande de réfléchir concrètement à leur futur métier. En effet, peu ont assimilé l’importance des bulletins de première et des appréciations à leur arrivée en dernière année de cycle lycéen. C’est la panique ! La pression est double puisqu’ils doivent désormais optimiser un maximum les deux premiers bulletins de terminale, fatidiques dans la prise en compte d’APB, et très rapidement trouver leur voie. Si les bacheliers de série scientifique ont le choix et sont prioritaires sur pas mal de métiers, parce que souvent catégorisés plus élitistes que les autres, les autres séries doivent, elles aussi, être sensibilisées aux métiers spécifiques qui leur sont proposés, au risque parfois de se perdre dans des voies suggérées ou éloignées de leur ADN d’études.

Les générations Y et Z doivent, en plus, maîtriser les gênes de la digitale technologie, et s’être aguerris des technologies inhérentes à leurs générations. Cependant, s’ils sont familiarisés aux réseaux de communication étudiants, peu osent se lancer dans les réseaux plus professionnels, qu’ils soient numériques ou autres. Or, l’engagement de demain se trouve souvent dans ces communications sollicitées et plébiscitées de plus en plus par les entrepreneurs et les start-uppeurs. C’est pourquoi certains jeunes ont parfois besoin d’un environnement plus sécurisé dans leurs recherches de stages, d’alternances ou de premiers emplois.

Pour exemple, voici le témoignage de cet étudiant en troisième année de licence universitaire de Sciences de l’Ingénieur : « Lorsque j’ai fait appel à Nathalie DREAN, j’étais dans une phase où, au niveau de ma recherche de stage, je me trouvais dans une impasse. Je n’avais jamais été contacté par des employeurs afin de passer un entretien. Par son accompagnement, son écoute et ses réflexions, elle a su faire émerger mes points forts et m’a fait travailler en profondeur, en complément du dispositif étudiant qui m’était dispensé, sur toutes les phases incontournables de ma recherche de stage. Cet accompagnement a correspondu exactement à mes attentes. Grâce à celui-ci, j’ai obtenu un contrat de stage en quelques semaines ».

Ces accompagnements individuels sont concluants quel que soit le secteur d’activité et le niveau d’études correspondant.

L’intégration de nos jeunes sur le marché du travail

De plus, les jeunes récemment diplômés sont voués à eux-mêmes et doivent, à l’issue de leur dernière expérience universitaire ou « scolaire » se débrouiller dans les méandres d’un marché du travail très fortement concurrentiel. Mais comment se démarquer ? Au-delà de la jungle des annonces et des « job-boards » usuels, comment se faire connaître, comment approcher un recruteur, quelles sont les voies et les méthodologies plus marginales à plébisciter qui permettront une mise en relation plus fluide ? Quels écueils avec un décisionnaire ? Comment mieux appréhender une nouvelle approche après un premier échec ? Comment ne pas se démobiliser ? Se démotiver et vivre les premières embûches avant même une réelle immersion ? Il faut, dans ce cas-là, intervenir en tant que facilitatrice, guide, mentor ou conseil individuel auprès de cette frange de la population qui regorge de compétences et qualités insoupçonnées. La seule problématique : comment faire se rencontrer deux mondes qui parfois deviennent parallèles ? Les recruteurs ne savent pas toujours où ni comment trouver le profil idéal. Et du côté du demandeur d’emploi, comment émerger et sortir du lot en ayant seulement quelques expériences ? Comment valoriser et optimiser ses compétences au détriment de profils plus expérimentés ? Comment communiquer des ressources intrinsèques et personnelles au-delà des clivages formatés d’une définition de poste ? Comment redonner confiance et apprendre à quelqu’un récemment jeté sur le marché du travail à se valoriser et à intéresser son interlocuteur ?

Tant de questions auxquelles nous proposons des réponses. Nous sommes confrontés à des cas individuels, spécifiques, et passionnants. Il faut donc savoir écouter la ou les problématiques présentes et permettre d’harmoniser les envies et les attentes du marché du travail. Nous définissons ensemble un challenge commun et nous le parcourons main dans la main afin de désenclaver les craintes et d’appréhender au mieux les aspirations des recruteurs, voire d’inciter les mises en relation quand cela est possible.

Prenons pour exemple cette jeune femme issue d’un BTS en communication, qui n’avait fait que des stages de vente et commis dans le secteur boulangerie pâtisserie et qui souhaitait se lancer, sans aucune expérience, dans le domaine associatif culturel. Ecoutons ensemble son témoignage : « Quand mon ancienne professeur d’économie m’a présenté Nathalie, c’était pour m’aider à trouver la formation qui me convenait afin de réaliser mon projet professionnel. Grâce à elle, je me suis rendue compte que mon plus gros problème pour réaliser mon projet, c’était moi-même. Aucune confiance en moi, je ne me sentais pas légitime à postuler à des postes en chargée de projet sans diplôme. Ma légitimité, ce sont mes idées, mes propositions, ma motivation, et ça, c’est grâce à Nathalie que je m’en suis rendue compte. Elle m’a aidé au niveau personnel en me conseillant et en étant présente pour moi, en croyant en moi comme personne avant elle ! Aujourd’hui, j’ai confiance en moi et en mes compétences. Je démarche de nouvelles structures pour leur proposer mes services et des projets personnalisés bénévolement. Et après quelques semaines, je suis chargée de communication et de projet « coworking et associatif » pour une librairie qui souhaite m’embaucher pour la rentrée de septembre ».

Ces accompagnements réussis sont nombreux et sont notre plus grande fierté. Ils nous permettent de satisfaire les besoins de jeunes en devenir et de les lancer dans leur future évolution de carrière.

Auprès de qui intervenons-nous ?

Dans le cadre de l’orientation scolaire, nous appuyons des collèges et lycées privés mais nous appuyons plus spécifiquement les parents dans une démarche de soutien à leurs enfants.

Dans le cadre du post-baccalauréat, notre intervention auprès d’écoles ou institutions de l’enseignement supérieur nous permet d’appliquer également ces méthodologies par le biais d’ateliers spécifiques au sein de leurs campus et de créer une émulation intéressante et pro-active.

Quant à nous soutien individuel et auprès d’organismes de formation, dédié à l’immersion sur le marché du travail, il nous permet essentiellement de révéler et sécuriser le jeune futur actif sur ses qualités et compétences.

Un engagement auprès des institutions ou sur mesure

L’accompagnement de jeunes adultes est un levier incontournable à prendre en compte dans le cadre de la lutte contre le chômage et de leur immersion sur le marché du travail. Si, adultes, nous sommes plus sensibilisés aux lois de stratégies managériales ou des impératifs organisationnels, beaucoup d’entre eux n’ont pas le recul nécessaire, ni les codes usuels pour répondre aux exigences d’un recruteur, et donc de correspondre à tous les diktats d’une définition de poste qui demandera souvent trois à quatre ans d’expérience, ou ce que l’on appelle un « mouton à cinq pattes ». Pourtant, ceux-ci ont une partie des connaissances et le potentiel pour répondre à ces attentes, encore faut-il savoir se présenter et exposer au mieux son parcours tout en se sentant valorisé, et capable de relever des challenges. Notre devise chez Alypia RH : « Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double ».

Nous sommes des facilitateurs de l’ombre et notre plus grande satisfaction est de voir ces nouvelles générations, avec notre support, relever des défis et accéder à leurs aspirations en se projetant sur une réelle évolution de carrière ou de permettre à des étudiants de mieux choisir leurs voies et à des étudiants de trouver LE stage ou L’alternance qui leur permettra de démontrer leurs compétences et qualités au seuil de leur entrée dans la vie active.

Nous sommes les adjuvants qui permettront à chacun d’entre vous de devenir le héros de sa propre vie.

Certains lycées font pourtant l’effort de mettre en place des accompagnements spécifiques, mais les élèves n’ont que très peu conscience des enjeux de tels exercices, et désertent bien souvent ces dispositifs. La majorité des élèves va, accompagnés de leurs parents ou « en meute », aux salons post-bac, jalonnant cette année, mais la centralisation de ces salons dans les grandes agglomérations et la foule des jeunes sous pression s’y ruant, ne favorise pas l’accès à l’information. Certes des conseillères d’orientation et des centres d’informations (CIO) relaient ces informations mais souvent, les étudiants, même les plus prometteurs, ne sont pas à l’abri d’une affectation en pastille verte (affectation par défaut où des places pas forcément en adéquation avec leurs aspirations sont disponibles). Et encore même dans ce cadre-là, certains bacheliers se sont vus spoliés et sans affectation.

Nous préconisons donc, au sein d’ALYPIA, un accompagnement personnalisé dès la première et la terminale, permettant grâce à une sensibilisation individuelle et une étude du potentiel de l’élève de choisir telle option ou telle autre via APB ou hors système APB. Nous proposons et mettons en œuvre (souvent afin de conforter l’élève dans son choix) une rencontre avec un professionnel par métier, pour que celui-ci lui parle plus concrètement de son métier. Et parfois, un lien préalable se tisse d’ores et déjà, lien qu’ils devront de toute façon avoir même dans le cadre de leur cursus en enseignement supérieur.

L’accompagnement universitaire et post-baccalauréat de nos étudiant

Et nous, que faisons-nous ?

Une fois diplômés, le filtre APB passé, et le choix des étudiants de s’orienter sur telle voie dans le public ou dans le privé fait, le parcours de nos jeunes bacheliers n’en est qu’au crépuscule. Sur des filières courtes ou longues, ils doivent trouver des stages ou alternances pour garnir leur CV et répondre aux obligations légitimes de l’enseignement supérieur. Les universités et certaines écoles ont compris cet enjeu et intègrent que la réussite ou l’échec de leurs étudiants en dépend. Mais au-delà d’un accompagnement pédagogique de groupes, certains se trouvent plus fragilisés et ont parfois besoin d’un accompagnement sur mesure et de mise en relation, leur permettant d’appuyer ou non leurs choix et leurs méthodologies. Les parents, soucieux de la réussite de leurs enfants, les voient souvent impuissants devant les affres d’un marché du travail auquel eux-mêmes ont pu parfois être durement confrontés. Il est alors indispensable d’avoir un regard extérieur qui les conduise à les conforter dans leurs approches, voire de dédramatiser, tout en accompagnant leur parcours.

Nous avons l’habitude d’encadrer ces jeunes que nous revalorisons car la première approche est une approche de reconsidération du jeune par rapport à ses acquis de compétences et sa revalorisation par rapport à sa propre image, son propre reflet et ses attentes.